"Le paysage politique est en pleine mutation, et c’est toute la force de Nicolas Sarkozy que d’avoir été au centre d’une recomposition qui rafraîchit notre démocratie. L’ouverture - qui désespère tant le parti socialiste – est à l’image d’une France qui a tourné le dos à la lutte des classes, aux idées binaires, aux solutions toutes faites. Une France qui cherche autre chose, d’autres idées, d’autres voies.
Souvenez-vous de toutes ces conventions que nous avons organisées durant l’année 2005 et 2006. Nous y avions invité des personnalités de tous bords. Elles étaient venues vers nous, s’étaient librement exprimées et ceci dans un climat d’écoute et de respect mutuel.
L’ouverture, elle est dans la société française ! Elle est au sein même de nos rangs qui n’ont cessé d’accueillir des adhérents de tous horizons.
Voilà pourquoi l’ouverture est aujourd’hui au gouvernement, et voilà pourquoi le Président - qui a vocation à rassembler nos concitoyens - entend bien s’adjoindre tous les talents, d’où qu’ils viennent. J’ai cru comprendre que la gauche n’aimait pas l’ouverture. Ca veut dire que vous avez toutes les raisons de l’approuver.Il est vrai qu’elle aurait tellement voulu nous voir comme avant, comme toujours, comme d’habitude. Je vois qu’il faut encore vous convaincre.Mais avec nos résultats vous allez comprendre que c’est Nicolas qui a raison, que pour réussir, il faudra aller chercher tous les talents.
Mais voilà, Nicolas Sarkozy n’a pas été élu pour faire comme avant mais pour faire différemment.
Il n’a pas été élu pour répéter le passé, mais pour créer et saisir l’avenir.
Et moi, je n’ai pas été désigné pour gérer, mais pour réformer".
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