Nicolas fait référence à la lorraine qui s'est battue pour être française. L'identité nationale n'est pas un gros mot et n'est pas non plus apparentée avec le mépris des autres.
La lorraine connaît le prix de la guerre et souhaite tout comme Nicolas que la France ne soit inspirée que par la Paix et la fraternité envers tous les pays du monde. On ne peut pas aujourd'hui aimer la France sans aimer l'Europe.
La France est l'héritière d'une longue histoire que l'on ne peut pas ignorer ni négocier avec qui que se soit, Il faut aimer, respecter et partager l'héritage de la France. Etre français c'est faire sien l'idéal d'être français.
Nicolas à qui on a reproché d'être un fils d'immigrés sait le combat qu'a mener sa famille et à la France qui lui a tout donné, il veut à sa façon le lui rendre.
Nicolas ne souhaite pas que l'on juge le passé de la France sur les préjugés du présent, la france n'a pas commis de génocide, elle doit être plus reconnaissante envers les harkis.
Quand à l'école de la république, Nicolas ne veut pas y voir s'installer le lit du communautarisme, et veut inciter les enseignants à faire naître chez nos enfants des âmes libres.
Le mot "racaille" dont on l'accuse de l'avoir employé à tort n'est pour certains qu'euphemisme et Nicolas promet de considérer plus le travail que la délinquance, le manque de règles à réinstaller la barbarie. Il n'y a plus de hiérarchie et avec la conséquence de mai 68 on a déformé toutes formes de liberté. Le manque d'autorité fait supporter de lourds tribus aux plus malheureux.
Nicolas veut aussi s'attaquer à la fraude qui est un impôt forcé que même les plus pauvres payent. Il faut agir envers tous ceux qui s'emploient à agresser les fonctionnaires.
"N'ayez pas peur" : Nicolas reprend cette phrase de Jean-Paul II pour justifier qu'en France il ne faut pas sous estimer les valeurs de solidarité et de fraternité. L'état veillera et cela est rassurant.
Pour finir Nicolas rappelle que la France ne doit pas être déserté de ses usines, de son agriculture ou de son artisanat. Il a besoin de nous pour faire vivre ses convictions qui sont celle de la majorité silencieuse qui doit se relever et faire la différence dimanche aux urnes.
Vive la république, Vive la France.